Petit historique de Sauviat Origine du nom SAUVIAT : Salviac entre 1174 et 1196, nom d'un homme latin Salvius + suffixe iacum (désignant l'appartenance d'un domaine à un homme). La rivière La Vige vient du mot 'vis' (vallée creuse) et la rivière Bobilance sont les principaux cours d'eau qui traversent le village de Sauviat-sur-Vige.
La forêt d'Epagne Autrefois appelée Epaigne, notre forêt abritait un petit monastère qui a aujourd'hui totalement disparu. Le lieu est fort difficile, voir impossible à trouver car sur place, seuls des monticules de terre marquent l’emplacement des anciens bâtiments, donnant ainsi leur orientation. Vu la déclivité du terrain, l’église était certainement au Nord. Grâce à l’initiative des habitants de Sauviat-sur-Vige, une voûte d’ogive put être récupérée dans les ruines du prieuré en 1641 (la date en est inscrite sur la clef), et remontée dans le transept droit de l’église de Sauviat. À signaler quelques réemplois de colonnettes dans les murs du moulin du Monteil, qui se trouve en contrebas du site. Il reste quelques vestiges des murs de clôture autour du site, le long d’un pré et à la lisière du bois. Cette celle [ une celle est un monastère succursale d'une abbaye ] d’Épaigne aurait été fondée par Luce d’Espagne et sa fille en 1221 , mais cela sous toutes réserves, car il semble que la fondation devait être plus ancienne. En 1295 il n’y avait que trois clercs, et en 1317 Épaigne fut unie au chef d’ordre. En 1437, Léonard Chaussade habitant St Léonard, échangea avec noble Jean de Culent, seigneur de Sauviat et du Chalard, la terre d’Épaigne dont il était seigneur, contre la terre de Pelouneix Sur le terrier de l’Abbaye de 1496. [ En droit féodal, un terrier ou livre terrier est un registre où sont consignés l'étendue et les revenus des terres, les limites et les droits d'un ou de plusieurs fiefs appartenant à un seigneur. On parle ensuite de terrier communaux qui sont les documents ayant précédé les cadastres généralisés à l'époque napoléonienne en France ] Lire le petit guide touristique édité par la Mairie de SAUVIAT sur VIGE
Histoire Guichard de Culent, qui était seigneur de Sauviat, en 1401, et Jean de Culent, en 1437, portaient pour armes : d'azur semé de molettes d'or, au lion de même brochant sur le tout. Le seigneur de Sauviat, en 1560, était François de Caumont, vicomte de Montbayen, comte de Toucheboeuf. Ses armes sont : d'azur à trois léopards d'or, l'un sur l'autre.Roland du Léris, écuyer, sieur des Farges, était aussi seigneur de Sauviat, en 1671 ; il a pour armes : d'azur à trois monts d'or. Cette famille du Léris ou Duléry, a possédé, la seigneurie de Peyramont, paroisse de Sauviat. Les hameaux de la commune de Sauviat : Age (L'), ou l'Age Peyramont , seigneurie de la famille Duléry de Peyramont. Beauséjour Bezenas à M. Fressinaud Mas de Feix Buisson (Le) Châteauvert , sur la limite de la commune de Moissanne Epagne (Bas) François de Lafont était seigneur d'Epagne en 1777 Epagne (Haut) (voir l'historique d'Epaigne) On signale dans la forêt d'Epagne des substructions romaines assez considérables. Il y avait une voie romaine, secondaire, entre Clermont et Limoges, qui passait probablement en ce lieu. Farges (Les) ou Les Forges, dont était seigneur Roland du Léris en 1671. Les Dulery de Peyramont ont conservé ce lieu jusqu'au XIX° siècle. Feytaugot Fontcouverte Gonne (La) Maisonneuve Mazière (La) - D'après le terrier du sieur de Peyramont, ce hameau dépendait une année de la paroisse d'Auriat et l'année suivante de celle de Sauviat. Il y a d'autres exemples de villages appartenant ainsi à deux paroisses. Montanty (Le) Monteil (Le) Montpeyrat Moulin de Bande Moulin de Bramefant Moulin de Sauviat Peudry Peyramont , dans l'ancienne paroisse de StChristophe. Repaire noble , possédé, en 1490, par Guillaume de Laron, dont les armes sont « une escarboucle à six rais pommettés ». En 1624, Pierre du Leris ou Duléry était seigneur de Peyramont et ses descendants le possèdent encore. Pontauti Puy-Rainaud, ou Puy-Renaud Quaire (Le) Quatre-Vents (Les) Reconseil Ribière (La) Saint-Christophe-au-Bost était, en 1630 et 1633, une annexe de l'église de Sauviat, mais elle fut ensuite déclarée cure par arrêt du Parlement de Paris. Son patron était saint Christophe. Au XVIIIe siècle on y comptait 250 communiants, environ 334 habitants. l'évêque de Limoges y nommait les titulaires, au moins depuis 1512 jusqu'à la Révolution. Le presbytère de Saint-Chistophe fut vendu e 5 thermidor an IV, 23 juillet 1796, au sieur Mathieu Constant pour la somme de 540 livres (Archives de la Haute-Vienne).Jean Vidaud, comte du Dognon acheta le 1er décembre 1699, au prix de 6.200 livres, le fief de Saint-Christophe, à Jean Baptiste Maillard, écuyer, seigneur de La Couture, président des trésoriers de France. Ce dernier l'avait lui même acquis, le 1er janvier 1694, de Jean de Trompaudon. Valades (Les) - Jean-Baptiste de Lafont, du bourg de Sauviat, était seigneur des Valades en 1777. Ce lieu appartient aujourd'hui à M. Marc Chabrelle, descendant des Lafont.Vallegas
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